#7 – Récompenser vos meilleurs recruteurs 💵

#7 – Récompenser vos meilleurs recruteurs 💵

Il y a 4 ans j’ai adopté le moyen le plus efficace pour recruter les meilleurs.
Une fois de plus, c’est une méthode inspirée du marketing client.

Si je vous dis recommandation, affiliation, parrainage… vous me répondez ?

Cooptation !

Bien joué, ce n’était pas si évident 😁

Coopter signifie recommander une personne de son réseau pour un poste au sein de son entreprise. Le salarié (le coopteur) vous adresse le profil d’une connaissance professionnelle (le coopté) pour répondre à l’un de vos besoins de recrutement.

C’est un moyen encore plus direct que l’employee advocacy (ambassadorat) d’atteindre le réseau de vos collaborateurs et recruter à moindre coût.

Et pourtant, il est souvent sous-exploité.

Pourquoi recourir à la cooptation ⁉️

Qui mieux que vos salariés pour décrire vos opportunités et le quotidien au sein de votre entreprise ?

La cooptation permet un recrutement authentique et comporte son lot d’avantages.

 

🔒  Attirer des profils passifs

Vos collaborateurs parlent de vous à des personnes auxquelles vous n’avez pas accès en direct. 

Rappelons que 75% des professionnels sont des candidats passifs : pas en recherche d’emploi. Ce public est donc plus difficile à atteindre par l’entreprise.

Si vous avez 50 salariés et que chacun est en contact avec une dizaine de personnes (ex camarades ou collègues, par exemple) : vous aurez alors accès à un vivier potentiel de 500 candidats !

 

🕰️  Gagner du temps

Le lien avec votre entreprise est déjà établi grâce au discours de votre collaborateur. Vous passez moins de temps à présenter l’entreprise et le poste, contre un engagement plus fort de la part des candidats (on observe très peu de désistement ou ghosting en cours de processus de recrutement par cooptation).

1 candidat coopté sur 10 est recruté, contre 1 sur 100 via jobboard, en moyenne.

Le taux de conversion candidatures ➡️ embauches est impressionnant. D’expérience, c’est même 1 candidat sur 6 qui est recruté (avec une politique béton*) + une partie des autres profils pour lesquels il n’y a pas d’opportunité immédiate qui est mise en vivier.

 

🔗  Engager durablement 

Vos salariés connaissant parfaitement vos métiers, les profils proposés sont donc adaptés à votre besoin (cf le taux de conversion ci-dessus). Ce match s’observe également à plus long-terme puisqu’il y a moins de désillusion pour le nouvel entrant. 

Votre collaborateur parle de votre entreprise en toute transparence. Le candidat coopté a donc une vision claire de ce qui l’attend donc s’il décide de vous rejoindre, c’est en connaissance de cause.

43% des candidats cooptés restent 3 ans dans l’entreprise contre 14% pour les candidats recrutés via un jobboard. The social referral

 

💰  Un ROI puissant 

Le sourcing disparait ➡️ puisque le candidat vient jusqu’à vous (#inbound),

La présélection est simplifiée ➡️ au regard de la qualité des candidatures reçues,

Le turn-over à 3 ans est divisé par 23 ➡️ le coût de « l’échec de recrutement » est donc réduit en conséquence. (Etude Careerfy)

Très rapidement, la cooptation est devenue mon canal de recrutement le plus rentable : avec moins de 800€ dépensés par recrutement.

J’ai divisé par 5 le coût moyen de recrutement dès la 1ère année en réalisant 30% de nos recrutements sans sponsorisation, sans cabinet, sans sourcing.

 

😍  Impliquer vos collaborateurs

Le coopteur est valorisé par la prise en compte de son avis et le sentiment d’être acteur de l’évolution de son entreprise.

C’est un puissant levier de fidélisation, à condition de l’informer de l’avancée du processus de recrutement et de soigner l’expérience du coopté, qu’il soit retenu ou non. Vous renforcez ainsi la fierté d’appartenance de vos équipes.

Une politique béton ⭐

C’est une stratégie simple à mettre en place, mais il existe 5 préalables indispensables pour en assurer la réussite :

1. Motiver par la reconnaissance

Si vous souhaitez encourager le plus grand nombre de vos collaborateurs à participer, offrez-leur une prime, des bons d’achats, un abonnement… en retour. À vous de déterminer la valeur et les modalités de gratification.

34% des entreprises versent moins de 500€ mais les primes peuvent grimper jusqu’à +3000€ dans les secteurs les plus pénuriques (audit, IT)

Si vous rencontrez des freins à la mise en place d’une rétribution financière (de la part de votre Direction notamment) vous pouvez verser la prime en deux temps : 50% dès l’intégration, 50% lors de la validation de période d’essai.

Vous observerez rapidement que les ruptures de période d’essai sont bien plus rares pour les collaborateurs recrutés par cooptation : le plus convaincant des arguments.

Pensez à mettre régulièrement à l’honneur vos meilleurs coopteurs en interne : article, prix, interview, événement exclusif, goodies… Ils le méritent. 🏆

 

2. De la transparence sur les modalités de cooptation

Il est crucial de détailler (et formaliser) le processus de recrutement en précisant qui peut être coopté, comment transmettre les candidatures, sous quelles conditions et délai la gratification sera perçue, quels sont vos principaux attendus…

Ainsi le coopteur sait à quoi s’attendre et comprendra plus aisément un rejet de la candidature recommandée, le cas échéant.

 

3. Communiquer avant, pendant, ever ! 

La campagne de communication associée est déterminante dans la réussite de votre stratégie.

📣 Avant le lancement : faites savoir que la cooptation est – désormais – possible et encouragée ! Certaines entreprises refusent d’embaucher des proches ou associent ce type de pratique au « copinage », vos équipes peuvent donc avoir une appréhension si vous ne la tolérez pas expressément. Réalisez plusieurs actions (affichage, événement, mailing) et appuyez-vous sur les managers pour faire passer le message.

📣 Tout au long de l’année : pour ne pas que le soufflé ne retombe, partagez régulièrement vos résultats, des témoignages, les réussites… et mettez en avant les postes ouverts à la cooptation avec un process de transmission de CV simple (la base).

 

4. Offrir le plus grans soin 

Accorder un retour rapide et bienveillant : ce qui devrait être systématique, quelle que soit l’origine de la candidature, mais qui ne l’est pas toujours faute de temps.

L’expérience du coopté doit être encore plus irréprochable que n’importe quel autre candidat, car vous engagez votre image auprès de votre collaborateur – coopteur.

Pensez également à le tenir informé de chaque étape : appel, entretien RH, entretien opérationnel, intégration… pour ne pas qu’il se retrouve en porte à faux si le coopté l’interroge.

 

5. Outiller la démarche

Si vous n’aviez pas encore recours à la recommandation, ou si vous l’aviez laissé de côté, les résultats vont très vite arriver ! Ne vous laissez pas dépasser par le volume de candidatures cooptées, et n’hésitez pas à automatiser le traitement grâce à des outils tels que Keycoopt qui vous permettent de simplifier le process, suivre les candidatures, automatiser l’information du coopteur… L’objectif étant de ne pas perdre en qualité du traitement de la candidature.

🎈 Présentez votre politique de cooptation lors de l’intégration d’un nouveau collaborateur puis lors de la validation de sa période d’essai ! Ce sont deux moments clés, durant lesquels son réseau professionnel est encore tout chaud : ex-collègues, camarades de classe… le timing est parfait pour qu’il parle de vous.

Quels que soient vos moyens et vos ambitions, la cooptation peut se déployer rapidement et facilement. Cependant, elle n’aura aucun impact si elle n’est que surface… Commencez par soigner l’expérience de vos collaborateurs et le bien-être de vos équipes. Seul un collaborateur épanoui dans son entreprise acceptera d’en faire la promotion.

Seul 14% des salariés estiment que le message véhiculé par leur entreprise ressemble à leur quotidien. Etude de Weber Shandwick 

Les stratégies de Marketing RH sont encore bien trop souvent orientées vers l’externe afin d’attirer de nouveaux talents, sans intégrer la dimension fidélisation… Pour être crédible, votre promesse employeur doit être cohérente avec votre culture, vos pratiques et la réalité vécue par vos équipes. 

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

 

#6 – Convaincre vos candidats 🙏

#6 – Convaincre vos candidats 🙏

Les experts en Marketing RH – et moi-même – vous délivrons des conseils pour attirer plus de trafic sur votre page LinkedIn, votre site carrière, vos offres d’emploi… 

Les contenus que vous créez vous rapportent effectivement de nombreux visiteurs, et pas n’importe lesquels, un trafic qualifié : qui correspond parfaitement à votre cible de candidats.

Mais cette audience vous est peu utile si vous ne la transformez pas en candidatures.

En marketing on parle de 💡 Lead nurturing : maintenir ou renforcer une relation avec ses prospects pas encore assez matures, à un instant T, pour acheter afin de les faire progresser dans le tunnel de conversion.

Je suis certaine que vous avez déjà reçu un mail d’une boutique en ligne avec un produit dormant dans le panier, vous disant :

🛍️ « Vous n’avez pas finalisé votre achat, qu’attendez-vous? Voici 20% de réduction »

C’est exactement ça ! Apporter un contenu ultra-personnalisé au lead, pour l’encourager à passer à l’action et – à défaut – faire en sorte qu’il ne nous oublie pas, une fois le moment venu.

Ce phénomène transposé aux RH est le 💡 Talent nurturing !

Si vous me lisez assidûment, vous le savez (sinon, il n’est jamais trop tard 🙃) l’approche inbound du recrutement vous permet d’anticiper vos besoins. 

Grâce à la publication de contenus, vous vous constituez un vivier de candidats potentiels, à mobiliser lorsqu’une opportunité se présentera. L’inbound vous évite de sourcer pendant des heures, de recruter dans l’urgence et bien d’autres mauvaises surprises…

Mais c’est un processus qui peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois… ⌛

L’enjeu du talent nurturing est donc de rester dans la tête du futur candidat pendant tout ce temps ! 😶🌫️

Engager une relation de confiance, dans la durée, afin de lever peu à peu les barrières à sa candidature ou le faire patienter jusqu’à ce que les planètes ne s’alignent et qu’une opportunité adéquate se dessine.

Comment ? Grâce à des messages et contenus personnalisés.

Vous « nurturez » votre prospect, littéralement vous le « nourrissez ».

1. Entrer en relation 🤗 

La première étape consiste donc à obtenir les coordonnées de votre candidat potentiel et ses préférences de communication : e-mail, SMS, WhatsApp, Messenger ?

Pour ce faire, attirez-le avec un contenu qui l’intéresse :

  • Une étude de rémunération sur son métier, 
  • Un livre blanc sur une technologie spécifique ou un nouvel outil,
  • Un webinar avec des experts, …

Les internautes sont craintifs à l’idée de communiquer leurs informations personnelles – par peur d’être harcelés #Outbound – il est donc nécessaire d’être inventif et savoir ce qui intéressera suffisamment votre lecteur.

D’où l’importance, encore et toujours, d’avoir une connaissance parfaite de vos personas!

Ce contenu offert en contrepartie de ses coordonnées s’appelle le 💡 Lead magnet.

Si vous avez plusieurs cibles, assez différentes, par exemple des jeunes diplômés VS des expérimentés, je vous conseille de récolter d’avantages d’éléments (âge, expérience, ancienneté…) vous permettant ensuite de segmenter vos contacts et leur apporter un contenu d’autant plus personnalisé.

2. Communiquer régulièrement 💬 

Une fois la relation établie, votre objectif doit être de nourrir votre interlocuteur et l’encourager à passer à l’action : candidater.

En lui adressant du contenu, le plus en adéquation possible avec ses attentes, il se sent considéré et constatera petit à petit l’afinité avec votre organisation.

6 conseils pour booster vos communications :

 Personnalisez chacun de vos messages sur le fond – selon le destinataire – comme sur la forme : en incluant des éléments de personnalisation comme son prénom,

 Commencez vos envois par des sujets généraux pour déterminer lequel* le captive le plus (notamment au travers du taux d’ouverture de vos messages),

⭐ Vous pouvez lui adresser des opportunités d’emploi à condition qu’elles soient extrêmement personnalisées : en fonction de ce que vous connaissez de lui, en veillant à ce qu’elles n’arrivent pas trop tôt dans le tunnel de conversion,

 Pensez à vous comparer : ce qu’offre votre entreprise – votre proposition de valeur – par rapport au marché : une expertise particulière, un positionnement concurrentiel, une flexibilité horaire ou géographique… il n’y a pas que le salaire qui compte,

 Intégrez dans chacune de vos communications des appels à l’action qui redirigent vers un article, un événement ou une offre d’emploi,

 Ne négligez pas l’objet, j’aurais peut-être dû commencer par là car c’est lui qui peut convaincre le lecteur d’ouvrir – ou non – votre mail.

Selon les moyens humains, financiers et technologiques à votre disposition, vous pouvez automatiser ces prises de contact. Il s’agit de 💡 Marketing automation : des scénarios qui diffusent les bons contenus, aux bonnes personnes, au bon moment.

Pensez à en échanger avec votre service Marketing, il se pourrait qu’ils utilisent déjà un logiciel vous permettant d’automatiser vos envois : Hubspot, MailChimp, GetResponse, SendinBlue… A défaut, des solutions RH existent également : Candidate ID par iCIMS.

3. Scorer efficacement 🔥

Grâce aux contenus que vous leur adressez et à vos échanges réguliers, vos futurs candidats vont progresser dans le tunnel de conversion : découverte, comparaison, décision.

Pour savoir Quand? leur adresser Quoi? il est nécessaire de mettre en place un modèle de lead scoring : définir un degré de qualification pour chaque prospect.

 

L’échelle de notation 💯 

Vous attribuez un score en fonction des données récoltées, par exemple :

  • Téléchargement d’un livre blanc : +1 point
  • Consultation d’une offre d’emploi : +2 points
  • Inscription à la newsletter : +3 points
  • Process de candidature arrêté en cours : +10 points 

Plus l’action est engageante, plus le nombre de points doit être élevé pour signifier la maturité de votre contact.

Les règles d’envoi 💌

Puis vous classifiez vos contenus :

  • A partir de 5 points, j’envoie la vidéo d’un ambassadeur,
  • Dès que le potentiel candidat atteint 10 points, je le convie à un Webinar,
  • A 25 points : je décroche mon téléphone et le contacte di-rect !

Vos recruteurs peuvent ainsi se concentrer sur les leads les plus chauds, ceux prêts à candidater, en laissant progresser les autres dans le tunnel…

Vous pouvez également intégrer à vos listes de diffusion :

  • Vos ex-candidats : qui pourraient à nouveau être séduits par l’idée de vous rejoindre,
  • Vos ex-collaborateurs : pour les tenir informés de l’évolution de votre entreprise, les inciter à re-postuler et vous recommander davantage encore,
  • Vos candidats actifs : ceux qui ont postulé par eux-mêmes, pour augmenter les chances qu’ils acceptent votre proposition à l’issue du process de recrutement !

Le talent nurturing vous permet de vous constituer une réserve de candidats permanente et de réduire votre turnover puisqu’ils ont déjà un lien de confiance engagé avec votre entreprise, avant même de vous rejoindre !

Réservez dès aujourd’hui un créneau pour que j’analyse votre politique recrutement et vous accompagne dans l’optimisation de l’expérience de vos candidats.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#5 – Employee Advocacy : Volume 👍

#5 – Employee Advocacy : Volume 👍

Depuis quelques années, le terme « employee advocacy » fait son apparition dans les cercles de recruteurs.

De quoi parlons-nous ? 

Une fois n’est pas coutume, il s’agit d’une stratégie marketing : 100% transposable aux ressources humaines.

 

Le concept 🔎

Mobiliser ses collaborateurs pour relayer les messages de l’entreprise non seulement dans leur vie professionnelle, mais également dans leur vie personnelle, notamment sur les réseaux sociaux.

Ils deviennent ainsi les (meilleurs) ambassadeurs de votre marque ! 

Les messages sont 24 fois plus partagés lorsque ce sont les salariés qui les publient 👀 (Welcome to the jungle)

 

Son utilité 💡 

  • Gagner en visibilité : les abonnés de vos pages entreprise sur les Réseaux Sociaux sont en majorité vos collaborateurs (même si vous utilisez les RS comme un canal de communication externe). Tandis que les relations de vos collaborateurs sont plus personnelles. Vous devez donc miser sur le réseau de vos salariés pour diffuser vos messages auprès d’une cible externe. Vous touchez ainsi un public plus large et augmentez la portée de vos publications.

  • Crédibiliser le message : au-delà de la quantité c’est la qualité de l’audience que l’on va chercher ! La communication de pair à pair inspire davantage confiance que les messages « Corporate ». Ainsi, le message délivré par les salariés gagne en crédibilité par son authenticité (d’autant plus si les ambassadeurs publient en leur nom et non pas en repartageant un post de l’entreprise).

  • Développer l’engagement : les collaborateurs élus pour communiquer se sentent valorisés, en leur confiant une partie de votre image de marque, vous leur exprimez toute votre confiance. Vous développez ainsi leur fierté d’appartenance et les fidélisez !

  • Construire une marque employeur authentique : je vous le répète, la marque employeur doit être le reflet de ce qui se passe réellement au sein de votre entreprise. Qui de mieux placer que vos équipes pour le retranscrire?

⭐  C’est une stratégie donnant-donnant : les volontaires entretiennent quant à eux leur personnal branding (l’image professionnelle qu’ils renvoient en interne comme en externe) et renforcent ainsi leur employabilité – on reviendra sur le risque que cela peut représenter (🦈).

Socially map nous propose un cas concret avec une PME de 100 collaborateurs :

🏢 L’audience de l’entreprise : 4 326 lecteurs potentiels

  • 3 793 relations sur Facebook
  • 369 followers sur Twitter
  • 164 abonnés sur LinkedIn 

👨 L’audience d’un collaborateur : 1 159 lecteurs potentiels

  • 426 amis sur Facebook
  • 187 followers sur Twitter
  • 546 relations sur LinkedIn

🚀 L’audience des 100 collaborateurs : 115 900 lecteurs potentiels pour chaque publication !

Dans une stratégie de contenus, vous devez passer autant de temps à les promouvoir qu’à les concevoir donc si vos équipes peuvent vous aider à améliorer leur portée : laissez leur la parole ! L’ambassadorat est un puissant canal de communication de votre marque employeur.

📣 La parole des collaborateurs a 3 fois plus de crédibilité que celle du PDG quand il s’agit d’évoquer les conditions de travail (La Super Agence)

J’ai identifié trois missions à confier à vos collaborateurs ambassadeurs RH :

  • La présence en ligne : leur engagement sur les réseaux sociaux est évident après ce que l’on vient de se dire. Confiez-leur la publication de 1 à 2 posts par semaine sur un ou plusieurs RS (LinkedIn en priorité mais ce peut également être Instagram, Twitter, Facebook ou même TikTok selon vos cibles de candidats et l’aisance de vos ambassadeurs),

  • La mise en relation avec vos candidats potentiels : capitalisez sur la confiance accordée à vos équipes pour convaincre vos futurs candidats ! Je vous incite à mettre un lien sur la page LinkedIn de vos ambassadeurs sur votre site de recrutement, laissez leurs coordonnées dans vos annonces, donnez-leur la parole dans vos posts LinkedIn… leurs discours authentiques en convaincront plus d’un de vous rejoindre,

  • La présence physique : embarquez-les à vos côtés lors des évènements ! Leurs témoignages sont impactant pour votre public et vos collaborateurs vous permettront de répondre présents à davantage de sollicitations. En tant que RH, vous êtes certainement contraints de devoir filtrer les salons auxquels vous êtes conviés faute de ressources et de temps disponibles. Avec un binôme 1 ambassadeur – 1 RH voire en laissant vos ambassadeurs intervenir en autonomie, vous vous assurez une plus grande présence terrain.

 

 

Le déploiement de la communauté en 6 étapes

Pour maximiser l’authenticité du discours, je vous conseille d’identifier vos ambassadeurs… sur la base du volontariat** !

  1. Ouverture d’une campagne de candidature spontanée : la première étape est bien sûr celle de la communication ! Présentez votre projet aux collaborateurs et aux managers – qui seront votre relais – pour faire connaître le rôle d’ambassadeur, détaillez vos attendus, les modalités pour candidater…

     

  2. Sélection sur la base de contenus : définissez des critères de sélection clairs et transparents, dès le départ. Vous pouvez demander aux candidats de réaliser une vidéo motivationnelle, le meilleur post de leur vie, un échange avec vous… pour sélectionner les plus motivés ! Pensez également à assurer la représentativité de vos équipes : un équilibre hommes / femmes, chaque zone géographique de votre territoire, les principaux métiers sur lesquels vous recrutez, un maximum de tranches d’âges… pour que chaque candidat potentiel puisse s’identifier à vos ambassadeurs et que vos équipes aient le sentiment d’être toutes représentées !

  3. Recueil de l’accord des managers : que la mission d’ambassadeur ait lieu sur le temps de travail – ce que je préconise – ou non, le soutien du manager est indispensable pour que votre collaborateur l’assure dans les meilleures conditions. Embarquez-le avant de ne confirmer au collaborateur volontaire qu’il est retenu.

     

  4. Information et formalisation de l’engagement : ne négligez pas l’importance de la communication sur ce tout nouveau rôle au sein de l’entreprise, pour limiter la déception. L’ambassadeur aura des obligations (un minimum de participations/publications, une charte de communication à respecter, des prises de parole interdites sur certains sujets…) : organisez une réunion d’information avec les volontaires pour qu’ils s’engagent en connaissance de cause. En contrepartie, vous lui assurez votre disponibilité, des formations, des temps d’échange… Enfin, formalisez cet engagement bipartite dans une charte ou autre document écrit.

     

  5. THE lancement : il faut que les heureux élus vivent un moment unique, ce sera votre première manifestation de reconnaissance de leur implication. Cela vous garantit leur implication mais également un effet buzz en interne (auprès de leurs collègues – vos potentiels futurs ambassadeurs) et en externe (avec de premiers posts sur les réseaux !).

     

  6. Animation de la communauté : pour ne pas que le soufflé ne retombe, proposez-leur des moments d’échange réguliers, des événements exclusifs, des instants privilégiés… Commencez par leur proposer des formations notamment pour qu’ils soient à l’aise avec la rédaction de contenus sur les réseaux sociaux et le storytelling – conter leur histoire – à l’écrit comme à l’oral.

** D’expérience, si votre communication est réussie vous obtiendrez suffisamment de candidats volontaires pour lancer votre communauté (au moins 1% des effectifs). Mais si ce n’était pas le cas, vous pouvez solliciter vos collaborateurs les plus présents et influents sur les réseaux sociaux (les leaders d’opinion) ou dans l’écosystème de votre entreprise (ceux qui interviennent dans les écoles, auprès de vos partenaires, dans des réseaux professionnels…).

 

Les facteurs clés du succès 

Je vous propose ma recette maison : la méthode FOV 🦁

⭐  Formez : Ne perdez jamais de vue que vos collaborateurs ne sont ni influenceurs, ni copywriters, ni recruteurs ! J’ai souvent constaté une appréhension à prendre la parole auprès de son réseau professionnel – ce n’est pas pour rien que moins de 1% des utilisateurs LinkedIn créent du contenu. Accompagnez-les autant que possible et sondez régulièrement leurs besoins, pour développer leurs compétences d’ambassadeurs et les mettre en confiance.

⭐  Outillez : La réussite de votre stratégie d’employee advocacy repose sur la spontanéité de vos ambassadeurs, mais pour sortir du cadre, il est nécessaire qu’il en existe un au préalable ! Selon vos moyens, vous pouvez créer une charte d’utilisation des réseaux sociaux – pour ne pas qu’ils ne brident leurs initiatives par méconnaissance des règles, proposer une bibliothèque de posts – dans laquelle ils peuvent piocher en cas de panne d’inspiration…

⭐  Valorisez : En échange du temps, de l’énergie, la prise de risques que représente cette mission, ne négligez pas les marques de reconnaissance : une mention dans leur signature ou votre annuaire interne, un diplôme certifiant, un abonnement à une revue / un outil, une journée aux côtés de votre CEO…

En suivant ces trois conseils, toutes les conditions sont réunies pour que votre communauté soit une réussite !

 

 

Les points d’attention 

❌  L’erreur de communication : le risque le plus évident en donnant la possibilité à des non-professionnels de la communication de prendre la parole au nom de votre entreprise… c’est la bourde, bien sûr ! Révéler les résultats financiers avant le communiqué de presse officiel, dévoiler un axe stratégique censé ne pas passer les murs de l’entreprise… mieux vaut anticiper ces situations en définissant les règles du jeu dès le départ. Le jeu en vaut la chandelle !

🦜 L’effet perroquet : tous vos collaborateurs qui diffusent au même moment, le même contenu, sur les mêmes canaux… c’est une erreur fréquente à laquelle vous devez sensibiliser vos ambassadeurs. Pour la contourner, ils peuvent par exemple se répartir des jours de publication ou les grandes thématiques récurrentes en fonction de leur sensibilité : l’un communiquera sur les partenariats, l’autre sur la RSE… (et rassurez-vous les algorithmes des RS sont intelligents, ils prennent en compte ce phénomène).

🦈 L’exposition à la concurrence : en acquérant de nouvelles compétences vos ambassadeurs vont développer leur employabilité et les exposez sur LinkedIn ou dans les salons de recrutement. Il y a donc fort à parier pour qu’ils soient la cible d’attaque de recruteurs… Une stratégie d’employee advocacy réussie contribuera à les engager encore plus auprès de votre entreprise et les fidélisera, quasi naturellement. Il est quand même nécessaire de prêter encore plus attention à leur carrière : entretien RH, opportunités de formation, vis ma vie…

Vos collaborateurs sont passionnés, leurs parcours inspirants, mettez-les en avant : vous serez surpris du nombre de candidats qui viennent à vous grâce à eux !

Pour les plus avertis d’entre vous, votre communauté peut devenir un véritable pod* ! Incitez vos ambassadeurs à s’apporter mutuellement du soutien en likant et commentant leurs posts.

*Un pod est un groupe de personnes qui s’entraident pour donner de la visibilité à leurs publications respectives.

Vous en savez désormais suffisamment pour vous lancer !

Si vous souhaitez être accompagné dans la création ou l’animation de votre communauté de collaborateurs ambassadeurs, réservez un créneau pour que l’on échange ensemble.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#4 – Recyclez à l’infini votre vivier de candidats grâce à… 👋

#4 – Recyclez à l’infini votre vivier de candidats grâce à… 👋

Recruter 2 fois vos collaborateurs, vous y avez déjà pensé?

 

Dans les précédentes éditions vous avez découvert les 4 étapes pour transformer un inconnu en collaborateur ambassadeur.

Et si l’engagement ne s’arrêtait pas au départ de votre entreprise?

Vous avez déployé beaucoup d’énergie pour attirer, recruter, fidéliser votre collaborateur… ne gâchez pas tous vos efforts lorsqu’il décide de vous quitter !

 

Un collaborateur en phase* avec votre entreprise, vos valeurs, vos produits… ne cessera pas de l’être, même s’il vous a quitté. Pour vous en assurer, une seule condition : soigner son départ !

*On en revient à la nécessité de définir vos candidats personae : ils vous assurent d’attirer et engager les talents adéquats 

 

L’offboarding est la dernière étape de l’expérience collaborateur, c’est la période précédant le départ, souhaité ou non, d’un collaborateur.

Mais ce n’est pas la fin de la relation, au contraire !

 

 

5 conseils pour un offboarding réussi 

 

1. Créez un parcours dédié

💬 Un échange RH avec le collaborateur est bien sûr indispensable pour connaître le contexte de son départ (c’est une mine d’informations sur votre organisation et ses failles potentielles) mais c’est également l’occasion de l’informer du déroulé de vos dernières semaines de collaboration.

📆 À l’instar de l’onboarding, je vous invite à cadencer le départ et à assurer un suivi de l’avancée de chaque étape : recueil des compétences clés, retour du matériel informatique, accès simplifié au solde de tout compte…

Si cette première étape se déroule parfaitement, c’est peut-être même l’occasion de l’inviter à solliciter son réseau professionnel pour recruter son remplaçant 😉

Non la démission n’est pas une trahison !

 

2. Formez vos managers 

💔 Voir partir un membre de son équipe n’est jamais simple, il y a une rupture du contrat psychologique – qui peut être accrue en cas de management intergénérationnel.

Explication :

En signant un CDI, un boomer (voire même un X) a un engagement implicite avec l’entreprise : lui être fidèle pendant toute sa carrière. S’il est amené à la quitter, c’est donc souvent en raison d’un désaccord majeur ou d’une souffrance.

Les générations Y et Z sont BEAUCOUP plus volatiles ! Ils n’accordent pas le même symbole au CDI puisque ces « job zappeurs » changent d’entreprise en moyenne tous les … 4 ans (étude MobiCadres Nominations/Deloitte).

Mais, à la différence de leurs aînés, les raisons sont multiples et ne sous-entendent pas forcément un différend avec l’entreprise. Au contraire, ils pourraient même décider de revenir : les collaborateurs boomerang.

🧠 Il vous est donc indispensable de sensibiliser la ligne managériale à cette évolution comportementale, majeure, dans la gestion d’un départ.

Une fois n’est pas coutume, le manager a un rôle crucial dans cette étape ! C’est lui qui, au quotidien, va pouvoir soigner – ou ruiner – les derniers jours du collaborateur sortant, assurer une transmission de ses connaissances, rassurer l’équipe…

 

3. Communiquez sur le départ

Les circonstances d’un départ peuvent être diverses.

Si vous ne les éclaircissez pas, ses collègues vont s’interroger, des rumeurs vont apparaître, vos clients peuvent également remettre en cause votre collaboration s’ils avaient un lien fort avec votre collaborateur sortant.

Comme lors de l’onboarding, prévoyez donc :

💌 Une communication interneselon la taille de vos effectifs : un événement (café, pot de départ, afterwork…), un mail à l’ensemble des équipes ou un post sur votre réseau social interne, 

📱 Une communication externe, selon le positionnement dans votre organisation : un mail aux interlocuteurs concernés, un post LinkedIn ou un communiqué de presse.

Il n’y a rien de pire que passer un départ sous silence !

 

4. Saluez votre collaboration

Beaucoup plus fréquente lors d’un départ en retraite, mais beaucoup moins lors d’une démission, une ultime reconnaissance peut pourtant faire toute la différence…

Si vous respectez mon 3ème conseil : vous allez communiquer ! 🙃

🙏🏻 Alors profitez-en pour mettre à l’honneur ses réalisations majeures et le remercier publiquement.

Remerciez-le pour l’énergie qu’il a consacrée à votre entreprise,

félicitez-le pour son nouveau poste ou la réalisation de son projet personnel,

donnez de la visibilité sur le remplacement pour rassurer ceux qui restent et vos partenaires. 

Double effect (positif) ‼️ vous valorisez votre marque employeur ET vos produits/services !

 

🔎 Exemple

Nous tenions à remercier Camille pour ces 5 années de collaboration.
C’est grâce à sa créativité sans limite, que nous avons pu vous dévoiler notre tout nouveau site internet,
C’est également à Camille que l’on doit le boom de notre newsletter, (…)
Nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans cette nouvelle aventure qui s’offre à elle.

 

5. Entretenez le lien

En soignant l’offboarding, vous avez 2 objectifs :

📣 Que votre ex-collaborateur continue de parler en bien de votre entreprise (sa parole aura encore plus de crédibilité aux yeux des candidats), voire même de vous recommander des candidats,

🪃 Mais le but ultime (si la collaboration se passait bien)… c’est qu’il souhaite revenir (Si vous doutez encore de la pertinence de réintégrer un collaborateur boomerang)

40% des salariés quittant une entreprise seraient prêts à y revenir, ce résultat passe à 70% lorsqu’ils ont bénéficié d’un processeur d’offboarding ! (étude Kronos et Workplace Trends)

Il faut donc lui laisser un très bon souvenir et maintenir la relation dans le temps, de préférence en individuel (par une newsletter) ou par praticité en collectif (au travers d’un groupe LinkedIn, Slack, Teams…) à l’instar des dispositifs Alumni des écoles.

 

Nul besoin de préciser que ces bonnes pratiques sont à adapter en fonction de la nature du départ !

Je ne vous conseille pas de faire un communiqué de presse pour le départ de chacun de vos alternants… 🤡 mais dans le cas présent, une petite attention peut les inciter à vous recommander à leurs camarades de promotion ou mieux voire à retaper à votre porte ultérieurement.

Quelles que soient les raisons de cette séparation, vous pouvez en limiter l’impact en dédramatisant la situation, en jouant la carte de la transparence et en assurant une expérience collaborateur au TOP même après un départ dont vous vous seriez passé !

 

Si cet article vous a donné envie d’aller plus loin, un module de Talent Training est dédié aux Grands Oubliés de nos process de recrutement à savoir : vos ex-collaborateurs et… une autre population secrète ! 🤫

Réservez un appel gratuit avec moi et lancez-vous, comme Géraldine et Marie Pierre qui ont récemment rejoint la formation.

 

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

 

#3 – De candidat à collaborateur Ambassadeur ⭐

#3 – De candidat à collaborateur Ambassadeur ⭐

Nous poursuivons la découverte de nos 4 étapes pour passer d’inconnu à un collaborateur ambassadeur.

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Après avoir capté l’attention de votre cible et l’avoir converti en candidats – cf la newsletter de jeudi dernier – maintenant vous devez optimiser les chances qu’ils parviennent au terme du processus de recrutement.

🎈 Recruter, de candidat à collaborateur

L’expérience candidat débute dès la lecture de votre offre d’emploi et doit se poursuivre avec :

🤯 Un process de recrutement transparent et simplifié

60% des candidats déclarent avoir renoncé à soumettre leur candidature en raison de la longueur ou complexité du processus (Recruiting brief)

Mettez toutes les chances de votre côté en permettant aux candidats de postuler en 1 clic, sans CV, en transmettant seulement un lien vers sa page LinkedIn…

🎮 Un parcours dynamisé proposant une expérience différente 

78% des candidats déclarent que leur expérience en tant que candidat est un indicateur de la valeur que l’entreprise accorde à son personnel (Career builder)

Votre process de recrutement est décisif dans la décision de vous rejoindre. Façonnez-le à votre image ! Vous souhaitez rajeunir l’image de votre marque? Proposez un jeu vidéo ! Vous souhaitez que le candidat parle de vous autour de lui? Proposez-lui un entretien à l’extérieur de votre entreprise !

⚠️ Un suivi étape par étape à disposition du candidat 

65% des candidats déclarent ne recevoir que rarement, voire jamais, de notification sur l’état de leur candidature (Lever)

L’inacceptable est encore bien trop courant. Présentez le déroulé du processus de recrutement à votre candidat dès vos premiers échanges. S’il prend plus de temps que prévu : informez-les. Communiquez régulièrement avec lui, tout au long du recrutement.

💖 Une réponse personnalisée et soignée pour chaque candidat* 

*Pour vos futures recrues, le pré-boarding commence ici !

28 % des travailleurs disent avoir accepté une offre d’emploi, pour ensuite faire marche arrière avant la date d’entrée en fonction (Robert Half)

L’absence de communication entre la promesse d’embauche et le jour J fait partie des principales raisons de « lapin ». Soignez les échanges avec votre future recrue, tout au long de son préavis, pour préserver cette envie de vous rejoindre et pourquoi pas susciter l’intérêt de son entourage, la recommandation commence à ce stade.

*Et pour les autres?

Quelle que soit l’issue du process, il est important de faire un retour objectif au candidat, et plus encore si vous ne le retenez pas ! Une réponse bienveillante mais constructive lui facilitera ses recherches.

Les candidats qui ne sont pas retenus, ou qui ont décliné votre proposition, constituent un vivier incontournable.

Bien trop souvent oubliés, vos anciens candidats représentent pourtant une cible pour vos futurs recrutements, si vous voulez avoir une chance de les voir postuler à nouveau :

1. Adressez une réponse (idéalement personnalisée) à leur candidature,

2. Intégrez-les à un vivier de potentiels candidats,

3. Entretenez le lien en leur adressant des contenus personnalisés,

… jusqu’à ce qu’une nouvelle opportunité se présente à eux.

Il existe une autre population de potentiels candidats trop souvent négligée…

Vos ex-collaborateurs !

Lorsqu’un collaborateur vous annonce qu’il vous quitte vous avez 2 choix :

❌ Ruiner des années d’énergie pour l’attirer, le convertir, le recruter, le fidéliser, le faire évoluer…

✅ Poursuivre vos efforts pour qu’il continue d’être un ambassadeur de votre entreprise, même en l’ayant quitté.

Votre choix est fait?

Il y a tant à dire sur ⭐ l’offboarding → je lui dédierai donc une newsletter très prochainement.

40% des salariés quittant une entreprise seraient prêts à y revenir, ce résultat passe à 70% lorsqu’ils ont bénéficié d’un processeur d’offboarding ! (IGS)

La (ré)intégration d’un collaborateur boomerang (qui part puis revient) présente d’ailleurs un grand nombre d’avantages.

⏳ Un processus de recrutement plus court,

🪂 Une prise de risque limitée,

🚀 Une montée en compétences rapide,

💰 Un coût limité,

🧲 Un booster de rétention pour vos collaborateurs qui se demandent si l’herbe n’était pas plus verte ailleurs !

🏆 Fidéliser, le collaborateur ambassadeur

Sans arriver à un départ, l’absence d’une démarche de fidélisation peut justement avoir de lourdes conséquences dans votre entreprise.

14 580€ par salarié par an, c’est le coût du désengagement des salariés (Indice du Bonheur au Travail 2019)

À l’instar de l’expérience client (et candidat), vous devez soigner l’expérience de vos collaborateurs, et elle débute dès l’intégration !

 

👋 L’onboarding est la première étape de fidélisation 

80% des nouvelles recrues décident de rester ou non dans les premiers 6 mois (Aberddeen)

Pourtant 65% des entreprises ne possèdent pas de parcours d’intégration, alors différenciez-vous :

  • Facilitez les démarches liées à son arrivée 📃 même si la dimension administrative est incontournable, vous pouvez automatiser certaines tâches ou centralisez la complétude sur un seul et même outil,
  • Alimentez-le jusqu’à son premier jour 💌 transmettez des informations et des nouvelles à votre futur collaborateur tout au long de son préavis,
  • Préparez sa journée d’accueil 🎈 en incluant son manager : on a qu’une seule fois l’occasion de faire bonne impression,
  • Accompagnez sa montée en compétences 🚀 tout au long de sa première année – voire plus si nécessaire,
  • Réalisez des points d’étapes tout au long ☎️ pour ajuster le dispositif d’intégration en fonction des retours du nouvel arrivant.

58% des employés ayant bénéficié d’un bon onboarding sont encore dans l’entreprise 3 ans après (Cadremploi)

À l’instar de l’intégration, la gestion de carrières est plus que jamais recentrée sur l’accompagnement des individus.

Il n’existe plus de parcours d’évolution type, chacun a une vision de son épanouissement professionnel qui lui est propre et plus nécessairement ascendante.

Les entreprises disposent déjà de nombreuses informations permettant de proposer des parcours sur-mesure : entretiens annuels, entretiens professionnels, revues de personnel…

Les équipes RH doivent se professionnaliser dans l’exploitation de ces datas, clé pour apporter de la visibilité à chacun sur ses possibilités d’évolution et donc, d’éviter des départs.

 

📣 Donner la parole à vos collaborateurs   

Impliquer vos équipes dans la stratégie et les décisions de votre entreprise est un vecteur de rétention. Mais leur engagement peut également être un puissant canal de promotion de votre marque employeur…

C’est la dernière étape du tunnel de conversion, comme en marketing, faire de vos collaborateurs des ambassadeurs de votre marque ! 

La parole des collaborateurs a 3 fois plus de crédibilité que celle du PDG quand il s’agit de parler des conditions de travail dans l’entreprise.

⭐ L’employee advocacy est l’un de mes sujets de prédilection → je lui dédierai donc une newsletter très prochainement.

L’ambassadorat est une pierre (très) efficace à votre stratégie d’inbound recruiting mais dont les résultats seront indirects.

La cooptation, a contrario, vous rapporte des résultats immédiats.

Faire appel à vos collaborateurs pour diffuser vos opportunités à leurs proches et vous transmettre des candidatures est LE canal de recrutement le plus efficace que je connaisse !

89% des recruteurs déclarent pratiquer la cooptation (QAPA) 

  • Des délais de recrutement réduits ⏳ grâce à une présélection facilitée,
  • Des candidatures qualifiées ❤️ surtout si vous avez bien défini votre persona,
  • 3 fois moins de turn-over 🏁 3 ans après l’intégration,
  • Fidélisation du coopteur 🙏🏻 à qui vous accordez votre confiance,
  • Un canal de communication supplémentaire 📣 pour votre marque employeur.

Quelques chiffres qui vous feront rêver, chers recruteurs : en moyenne, 1 profil coopté sur 10 est recruté.

De mon expérience, c’était même 1 profil coopté sur 6 qui était recruté, avec en plus des mises en vivier parmi les 5 restants.

Nous avons vu le tunnel de conversion en entier :

🧲 Attirer  

 Convertir 

🎈 Recruter 

🏆 Fidéliser

De ces 4 étapes, j’en ai fait le plan de ma formation aux fondamentaux de l’inbound recrutement si vous souhaitez en apprendre plus, prendre en main ces méthodes pour les décliner dans votre entreprise, au travers de cas pratique et exemples.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

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