#24 – La recette pour Engager la Génération Z 🧙‍♀️

#24 – La recette pour Engager la Génération Z 🧙‍♀️

J’entends trop de Recruteurs – Managers – Dirigeants se plaindre de la nouvelle génération.
C’est classique, l’histoire se répète à chaque époque.

Mais il est temps de trouver des solutions puisque la Génération Z (née après 1995) représentera 50% des actifs dans 2 ans.

Les attentes d’un Zoomer

🐶 Soucieux de son bien-être et de celui de ses proches, il priorise sa vie personnelle,

🍃 Eco-responsable et citoyen de la planète, les enjeux sociétaux l’emportent sur son intérêt individuel (y compris dans ses choix de carrière),

🎗 La mission avant le métier, il se projette difficilement au-delà de 2 ans et souhaite un impact instantané,

👁️ La transparence est de mise : tant sur les salaires que dans le discours employeur, le Z déteste le Washing*,

💼 Il n’a pas connu le chômage de masse, donc ne court pas après la sécurité de l’emploi (le CDI peut même lui faire PEUR!),

🚀 L’engagement aussi d’ailleurs : une entreprise pour la vie, très peu pour lui. Il rêve de bouger et d’entreprendre, en rejetant le modèle « traditionnel »,

🪅 Il perçoit l’entreprise (lieu physique) comme un vecteur de lien social, une bonne ambiance et un collectif lui sont indispensables,

🤸‍♀️ Responsabilisation et flexibilité sont non négociables : horaires, missions et lieu de travail doivent être modulables.

Une génération en mouvement, qui affirme ses convictions, n’a pas peur de dire Non, ne conçoit pas le présentéisme, fuit la routine et le micro-management…

Voilà, c’est pas si compliqué ! 😄
Sérieusement, comment les satisfaire ?

J’ai demandé l’avis d’experts RH appartenant aux générations X, Y et Z :

Alexandre Darbois, Co-Fondateur de Humoon.
Alexandre a été slasher** pendant plus de 3 ans !

Julien Dufourcq, Co-Fondateur de Humoon.
Julien a managé des équipes pendant 12 ans avant de devenir Coach professionnel certifié.

Matthias Jean, Fondateur de Tarentö
Le Z de la bande, 23 ans et (presque) ingénieur, Matthias ne tient pas en place, deux startups en 2 ans et maintenant à la tête de la sienne !

7 Conseils pour séduire les « jeunes »

  • Offrez-leur un cadre de travail flexible, agréable et digital : n’espérez pas attirer des Z avec des bureaux fermés, des espaces austères , aucun lieu de détente, des process papier et aucun accord de télétravail.

  • Présentez clairement les missions, les valeurs et les engagements de l’entreprise sans enrober la réalité : si vous avez prôné l’inclusion, cela doit se vérifier dans l’équipe sinon il va y avoir un hic.

  • Jouez à fond la carte du Collectif : présentez-leur les membres de l’équipe (dès le process de recrutement) ce sont eux qui vont les convaincre de vous rejoindre. Encouragez l’entraide, le partage et les feedbacks dans un esprit où le résultat collectif l’emporte sur la performance individuelle.

  • Donnez-leur un cadre et laissez-les faire, c’est une génération d’entrepreneurs qui se projette à court terme : présentez-leur un projet, une équipe et une mission mais surtout pas une fiche de poste (et un plan de carrières pré-établi).

  • La génération Z n’est pas une grande adepte du modèle hiérarchique et pyramidal de certaines entreprises. Privilégiez un management accompagnant (conseil, mentoring, supervision) où le manager « Chef » se voit remplacer par le manager Coach ou Développeur avec qui les feedbacks sont réguliers : fini l’entretien Annuel !

  • Ils ont une soif d’apprendre et de développer leurs compétences : mettez en place une formation personnalisée, interactive et continue, en lien avec les feedbacks reçus et les difficultés rencontrées.

  • Soyez attentif et ouvert aux changements : repérez les signes de démotivation et accompagnez les désirs d’évolution en leur offrant un espace d’expression/réflexion via un coaching par exemple.

* Washing : Véhiculer une image positive, en décalage avec la réalité (soit directement avec des messages trompeurs, soit indirectement en faisant diversion)

** Slasher : Personne exerçant simultanément plusieurs activités professionnelles, généralement un contrat de Salarié et en parallèle une activité Passion sous forme de bénévolat, de loisirs, d’entreprenariat… On parle de « Side project » mené à côté de son occupation principale.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#16 – Construire un vivier de candidats inépuisable ♾️

#16 – Construire un vivier de candidats inépuisable ♾️

La semaine dernière, vous découvriez le portrait robot du recruteur du futur.
Mais aujourd’hui aussi il est nécessaire d’être rusé pour recruter…

Et quoi de mieux que se constituer un pool de candidats qualifiés ?
Un vivier de talents c’est l’assurance d’un recrutement plus efficace.

Pour le constituer, 3 canaux principaux :

  • La cooptation de vos équipes,
  • Vos ex-candidats et collaborateurs Alumnis,
  • Les « soft killers ! » 👇

La cooptation : le vivier le plus puissant, bien exploité il peut solutionner à lui tout seul 1 recrutement sur 3.

Le nurturing de vos « ex » : clairement sous-côté, très peu d’entreprises gardent le lien avec leurs anciens candidats ou collaborateurs, et pourtant…

Les softs killers : terme que je viens d’inventer… désignant les candidats dont on va parler aujourd’hui !

Le soft killer ⚔️

Derrière ce terme, j’entends :

 Un candidat qui dispose de toutes les compétences comportementales (soft skills) nécessaires à la bonne exécution du poste et conformes à votre culture d’entreprise,

 mais qui ne détient pas (encore) les compétences techniques ou académiques (hard skills).

Le soft killer peut être en début de carrière ou en reconversion, mais il a déjà beaucoup à vous offrir…

Les hard skills s’apprennent et sont en constante évolution : leur durée de vie est de 5 ans,
tandis que les soft skills perdurent car ce sont des facultés intrinsèques !

Face à l’obsolescence des compétences, la disparition de certains métiers, l’apparition de nouvelles fonctions… miser sur le potentiel du candidat, notamment ses capacités d’adaptation et d’apprentissage devient indispensable.

90 % des recruteurs sont convaincus que les compétences comportementales vont continuer à prendre de l’importance. Source : Monster

5 raisons de recruter « différemment »

Accorder davantage d’importance aux softskills dans vos recrutements c’est :

#1 Une intégration plus rapide 🏃‍♀️

Plutôt que de passer des semaines à courir derrière un candidat qui disposerait de toutes les compétences techniques (+ des qualités nécessaires) : supprimer le premier critère vous fera forcément gagner du temps* !

(*Vous gagnez du temps sur le délai de recrutement : le candidat vous rejoindra plus tôt mais évidemment la période de formation sera plus conséquente)

#2 Moins de concurrence 🌊

Élargir vos horizons en courtisant des candidats « atypiques » diminue grandement le risque que vos concurrents contactent le même candidat : car il en existe désormais une infinité.

C’est donc l’occasion rêvée de leur offrir une proposition différenciante (Employee Value Proposition : EVP).

Exemple :
Vous recrutez des Conseillers de clientèle en Assurance.

En ciblant les futurs diplômés d’une Licence Banque Assurance, vous êtes SURS d’être au moins 2 voire 3 compagnies à solliciter les mêmes candidats.

Votre EVP à intérêt à être CA-NON car le package : opportunités d’évolution rapide, 7 semaines de congés et 100% de prise en charge mutuelle :
1. Vous ne serez pas le seul à le proposer
2. Vous aurez potentiellement un Alan qui ajoute en plus de cette (belle) base : du full remote, des congés flexibles…

La course est sans limite. #océanrouge

Maintenant, en ciblant un profil :

  • Ayant une expérience – même succinte – en face à face avec un client ou de prospection téléphonique, quel que soit le secteur d’activité
  • Disposant d’une excellente aisance verbale
  • Organisé et rigoureux dans son suivi
  • Emphatique et à l’écoute
  • Avec une capacité d’apprentissage (pour intégrer les spécificités des contrats d’assurance)

Le champ des possibles devient quasi illimité et la probabilité que vous courtisiez les mêmes candidats que vos concurrents très faible. #océanbleu

#3 Des possibilités illimitées ♾️

Tandis que la pénurie de candidats persiste, ces 5 dernières années : 1 actif sur 4 s’est reconvertit. (France Compétences)

Rien qu’au T1 2022 : 500 000 Français ont suivi une reconversion professionnelle.

C’est autant d’opportunité de proposer une 1ère expérience à un candidat !

Croyez en mon expérience, le public en reconversion sait ce qu’il souhaite et ne souhaite plus : c’est un gain de temps indéniable dans vos recrutements et un vivier de profils déterminés et reconnaissants.

#4 Moins de turnover 🫶

Dans 9 cas sur 10, les échecs de recrutement ne sont pas liés aux compétences techniques des personnes recrutées mais à une inadéquation entre la promesse et le quotidien : que ce soit du côté du collaborateur, comme celui de l’entreprise.

En vous concentrant sur les soft skills dès la sélection vous limitez grandement ce risque.

#5 Plus d’inclusion 🧢

Vous limitez également le clonage : même formation, mêmes expériences que le reste des membres de l’équipe.

La diversité des horizons professionnels vous garantit davantage d’innovation, de créativité et de complémentarité dans les approches.

OK Charlène, mais comment je fais ?

Déterminer votre socle de compétences

La première étape consiste à mettre au clair les soft skills indispensables pour chaque poste sur lequel vous recrutez. C’est ce référentiel commun qui servira de base d’échange entre les candidats et vos recruteurs.

Sensibiliser les Hiring Managers

Ne plus exiger un Diplôme ou un nombre d’années d’expérience à l’embauche c’est une petite révolution qui peut être vécue comme une prise de risque !

Prenez du temps avec les managers vous permettra de limiter leurs biais discriminants et de les rassurer quant à la démarche de sélection, d’accueil et de formation pour ces profils inexpérimentés.

Repenser vos communications

Faites savoir que vous avez fait évoluer vos critères de recrutement !
C’est l’occasion de revoir le contenu de vos offres d’emploi, de les orienter davantage sur la personnalité et le culture fit.
Pensez également à valoriser cette approche dans vos contenus marque employeur.

Mettre en avant des réussites

Le meilleur moyen de convaincre les managers de repenser leurs critères de sélection c’est… l’exemple !
Recrutez des profils  » atypiques  » et communiquez sur ces belles réussites en interne et en externe.

Exemple : Réalisez un témoignage d’un profil en reconversion.
(Ma démarche Inbound – attirer les candidats plutôt que les solliciter grâce à de la création de contenu – n’est jamais bien loin…) 😉

Objectiver votre sélection

La détection de ses compétences douces peut vous sembler complexe.
Elle l’est, car encore plus subjective.

Je vous recommande vivement de vous outiller pour déceler ce potentiel.

Vous limitez ainsi vos biais d’évaluation et pouvez projeter la réussite du candidat sur un métier, dans votre entreprise voire même au sein d’une équipe (si vous faites passer le test en interne).

Depuis plus de 2 ans, j’utilise AssessFirst et ses 3 angles d’analyse :

❤️ 1 questionnaire de personnalité : comment se comporte le candidat en situation professionnelle,

🧠 1 questionnaire d’aptitudes : qu’est-ce qu’il est en capacité de réaliser,

🚀 1 questionnaire de motivation : quel environnement l’anime (culture, management…).

Cet outil a a été un véritable Game Changer pour mon équipe et moi.

Il combine : Fiabilité du recrutement basé sur les soft skills + expérience candidat de folie !

Mais le mieux c’est encore de l’essayer…

C’est pour ça que je suis heureuse de vous annoncer que je m’associe à AssessFirst pour proposer une offre exclusive à mes lecteurs :

Les équipes d’Assessfirst et moi-même restons à votre disposition pour toutes vos questions.

N’hésitez pas ! Je me ferais un plaisir de vous faire un REX sur la mise en place, l’utilisation et la systématisation d’Assessifrst dans mes recrutements.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#15 – Ce qui va changer pour vous Recruteurs 🔮

#15 – Ce qui va changer pour vous Recruteurs 🔮

Si vous avez sans doute raté notre Webinar avec :

Laura Pedro, La recruteuse des Recruteurs qui gagne 10 000 abonnés LinkedIn chaque mois 👸

Pierre Allain, Recruteur élu LinkedIn Top Voice en 2022 🎙️

Marco Dalla Palma, Organisateur de cet événement et Coach du futur 🛸

On est partis loin tous les 4… Très loin même, jusqu’en 2100 !

Et on s’est demandés à quoi ressemblerait le recruteur du futur ?
Si vous êtes plutôt vidéo : le Replay est disponible juste ici.

Sinon, la séance de rattrapage c’est maintenant. 👇

Le portrait robot du recruteur 2100

Si je devais le résumer en 1 mot ce serait : Recruteur-Marketeur.
Ça fait 2 mots oui, mais ils sont indissociables.

 Le recruteur ne fera quasi plus d’outbound : fini le sourcing.

Pourquoi ?
Parce qu’en tant que Consommateur, on est tous ultra-connectés, sur informés…
Chacun de nous reçoit près de 3 000 propositions commerciales par jour, au travers des différents médias et canaux de communication.
Et ce n’est pas différent quand on se met dans la peau d’un Candidat : sur-sollicités au travers des réseaux sociaux professionnels.
Alors on fuit le démarchage (et ce n’est pas près de changer).
On veut reprendre le contrôle de nos décisions d’achat, comme de candidature, et on a accès à toutes les informations nécessaires.

❤️ Le recruteur se concentrera donc sur l’inbound : il mettra tout en place pour que le candidat décide de venir jusqu’à lui.

Mais comment il fait pour attirer les candidats ?

En…

  • Définissant sa cible, le recruteur doit tout savoir de ceux à qui il souhaite s’adresser : quel type de contenus il consomme, sur quels médias, sous quels formats, quelles sont ses aspirations…

  • Créant des contenus (vidéos, articles, webinaires…) à forte valeur ajoutée avec des Call To Action pour rediriger son potentiel candidat vers des pages dédiées (Landing Page pour les plus pointus d’entre vous)

  • Soignant son Personal Branding en tant que Recruteur : il devra animer sa communauté, apprendre à écrire et raconter des histoires pour inspirer son audience et créer du lien avec elle (Copywriting et Storytelling sont les bienvenus)👑 Grâce à une image personnelle forte Laura reçoit jusqu’à 80 CV qualifiés par post publié !

  • Faisant appel au marketing d’influence, que ce soit avec des Leaders d’opinion en capacité de convaincre les Personas mais également (et surtout) grâce aux collaborateurs de l’entreprise pour laquelle il recrute (Cooptation et Ambassadeurs)

Ensuite, il ne tient qu’à lui de :

1. Créer des viviers de candidats potentiels

2. Les alimenter en contenu pour les convaincre de candidater

3. Assurer un SAV de qualidad durant le process…

4. … et après le process, que le candidat soit retenu ou non.

Pour reprendre le terme de Pierre, le recruteur devient un Agent de carrières ⚽ : il suit son potentiel candidat dans le temps, le conseille, l’oriente…

Quelles compétences ?

Ces nouvelles missions associées au Recruteur bousculent l’existant.

Ce n’est pas ce que l’on a appris à faire jusqu’ici.

Même si certaines formations initiales semblent désormais l’avoir compris (j’interviens notamment au sein du Master RH de l’IAE Lyon pour dispenser les techniques de Marketing RH aux étudiants).

Heureusement nombre de soft skills sont transposables : être à l’écoute, curieux, empathique voire même sympathique, savoir convaincre, nouer des liens, rassembler…

Mais cela implique de nouvelles hard skills :

  • Communication : animation d’événement, rédaction de contenus,
  • Marketing : analyse de données, optimisation du référencement web,
  • Outils digitaux, plus que jamais : maîtrise des réseaux sociaux, notions en conception graphique (heureusement que Canva existe).

On assistera de plus en plus à la dissociation des fonctions HRBP : gestion de carrières et Recruteur avancé : incluant le marketing.

C’est ce challenge qui m’a motivé à créer une offre de formation dédiée :

2 ateliers de 3.5 heures + 1 coaching de 6 semaines pour devenir le Recruteur de demain.

Au programme de l’Atelier 1 :
– Le marketing RH de l’entreprise 
– Une mise en pratique avec la définition des Personas Candidats 
– Le Personal Branding du Recruteur
– La mise en pratique par la refonte des profils LinkedIn


Un Challenge d’animation entre les 2 ateliers !
🏆

On poursuit avec le second atelier et :
– Le Bilan de la mise en pratique LinkedIn
– Un focus sur l’expérience Candidat 
– La mise en pratique par le perfectionnement des offres d’emploi
– Un focus  sur l’employee advocacy

Vous repartez avec un profil LinkedIn optimisé, des cibles candidats définies. 
Mais aussi un calendrier éditorial, du contenu rédigé à partager et tant d’autres,
Et toutes les notions fondamentales du Marketing RH qui feront de vous le Recruteur de demain. 🚀 

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#14 – Pourquoi je mise sur les débutants 🌱

#14 – Pourquoi je mise sur les débutants 🌱

Dans un contexte de pénurie de talents, les enjeux de formation sont nombreux.

L’image que l’entreprise renvoie à un individu débute bien avant qu’il ne postule, se poursuit tout au long de sa carrière, et même au-delà.

Mais s’il n’y avait qu’une seule étape* sur laquelle vous devriez maximiser vos efforts, ce serait celle de l’intégration !

(*Je vous conseille bien sûr de toutes les soigner : de l’orientation des plus jeunes, à la recherche d’emploi, au parcours de recrutement, la réponse finale, l’ensemble de la carrière, le départ et la suite… La marque employeur n’est pas viable si elle ne reflète pas réellement le quotidien au sein de votre entreprise, durant toutes ces périodes).
La période d’onboarding est cruciale puisque :

80% des nouvelles recrues décident de rester ou non dans l’entreprise (à long terme) durant leurs 6 premiers mois. Source : Parlons RH

Je vous ai déjà livré mes conseils pour assurer de la promesse d’embauche, au 1er jour et ce pendant toute la première année au sein de l’entreprise. Mais aujourd’hui projetons-nous davantage…

Quand on sait que le coût moyen de la perte d’un talent est de 30 000€ (source Parlons RH), vous avez toutes les raisons (rationnelles) de souhaiter fidéliser vos équipes à minima 3 ou 4 ans.

La formation comme solution ?

Le manque de formation de la part de l’employeur fait partie des principales raisons de démission, mais également de rupture de période d’essai.

Les recruteurs se tournent de plus en plus (et c’est tant mieux) vers la recherche de personnalité plutôt que de compétences techniques. En effet, les softskills (intrinsèques) sont plus difficiles à faire évoluer que le savoir-faire. Charge à vous de proposer un niveau de formation permettant d’être rapidement opérationnel et autonome.

Les débutants sont une cible de recrutement que j’ai toujours prisé, qu’ils soient en début de carrière – premier stage, alternance – ou en reconversion, si vous leur accordez votre confiance : ils vous la rendront x100 !

À condition évidemment de leur apporter le niveau de compétences suffisant pour qu’ils se sentent bien à leur poste.

Aujourd’hui, je souhaite vous présenter une solution qui allie…

  • Un onboarding soigné 😍
  • Une formation solide pour les profils juniors ou en reconversion 🧑‍🎓
  • L’engagement des collaborateurs participants 🙏

… il s’agit des écoles de formation internes !

Pour vous présenter le concept, je laisse la parole à une experte : Myriam, que je suis ravie d’accueillir sur cette newsletter.

« Depuis la fin de l’obligation fiscale en formation en 2016, les entreprises ont remis à l’honneur les formations internes, à la fois plus économiques et, dans de certains cas, plus efficaces pédagogiquement que les formations externes.

Mettre en place une école constitue l’étape de déploiement structuré de la formation interne permettant aux entreprises de se transformer en organisations apprenantes et ainsi de :

  • S’adapter avec agilité aux spécificités et contraintes évolutives de l’entreprise,
  • Capitaliser et démultiplier les savoirs et savoir-faire déjà existants dans l’entreprise,
  • Pallier le manque d’offre de formation de tiers adaptée,
  • Résoudre des problématiques de recrutement,
  • Développer la culture d’entreprise.

La formation comme solution ?

1. Co-construire une académie interne inclusive

Initialement dédiée aux « Hauts Potentiels », les Universités internes connaissent un essor particulier depuis 2018 en devenant inclusives, pour toucher tous les talents de l’entreprise. Il s’agit, dès la phase de réflexion, d’embarquer toutes les parties prenantes et les bénéficiaires de la future académie.

C’est une des clés les plus efficaces pour que chacun.e s’engage et reste motivé sur le long terme pour faire vivre cet ambitieux projet d’entreprise.

2. Développer des parcours labelisants et certifiants

L’académie interne est un espace privilégié pour developper les compétences des collaborateurs dans une logique de maintien de la performance et de l’employabilité.

Fervente adepte des partenariats, je pense que le rapprochement Entreprises + Ecoles ou Universités est un puissant levier pour construire des parcours alliant l’ expertise métier, valeurs de l’entreprise d’une part et d’autre part l’expertise pédagogique et certifiante des organismes de formation. »

Myriam KEITA BRUNET, Fondatrice et Dirigeante Training Angel

Développer votre propre école de formation en interne, vous permettra de :

  • Recruter des profils atypiques, juniors ou en reconversion, tout en vous assurant de leur transmettre le niveau de connaissances requis,
  • Soigner l’intégration de ces nouveaux arrivants
  • Renforcer le sentiment d’appartenance et créer un esprit de « promotion » parmi les équipes,
  • Dispenser une formation sur-mesure construite à l’image de votre entreprise,
  • Fidéliser vos collaborateurs apprenants, qui se sentiront davantage à l’aise dans leur fonction, valroisés (d’autant plus si le parcours est certifiant) et pourront ainsi se projeter au sein de votre entreprise,
  • Fidéliser vos collaborateurs sachants, en leur confiant l’animation de certains modules.

 

Ce sont les 6 principaux bénéfices observés lors de la mise en place au sein de mon ancienne entreprise !

Si vous souhaitez vous faire accompagner dans le déploiement, n’hésitez pas à contacter Myriam et son équipe.

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#9 – Ce qu’il ne fallait pas manquer 🌴

#9 – Ce qu’il ne fallait pas manquer 🌴

Une dernière avant vos congés ! 🌞

Si vous n’avez pas été assidu au deuxième trimestre, j’ai résumé les 8 articles de ma newsletter L’ère du Marketing RH en un seul.

Chacune des 8 parties correspond à un billet plus complet, que vous pouvez retrouver juste ici si vous souhaitez approfondir un sujet.

Ne manquez pas le ⭐ Bonus ⭐ en bas de cette page.

#1 Introduction à l’inbound recrutement : l’approche Marketing des RH 🔮

(Lien vers la newsletter n°1)

Nous avons le même défi que nos cousins du Market’ : Attirer, Recruter, Fidéliser des consommateurs de plus en plus acteurs de leurs décisions et réfractaires au démarchage.

Nous avons donc tout intérêt à nous inspirer de leurs techniques.

Ce n’est pas un scoop : les candidats sont exigeants, c’est donc aux employeurs de sortir du lot pour séduire. 

Ce processus de persuasion prend du temps, il est donc indispensable d’anticiper, ne pas attendre qu’un besoin de recrutement se profile pour créer de l’engagement.

💡 L’inbound consiste à attirer les prospects plutôt que de les solliciter, en proposant des contenus ciblés, pertinents et de qualité.

Les étapes de l’inbound :

  • Identifier votre cible candidat (persona)
  • Proposer une offre différenciante en tant qu’employeur
  • Créer un contenu valorisant cette promesse (newsletter, posts, webinaire…)
  • Utiliser les canaux adaptés à votre audience (site internet, réseaux sociaux…)
  • Accroître votre visibilité en ligne et sur le terrain
  • Créer une relation de confiance pour encourager à postuler
  • Favoriser la conversion de vos candidats
  • Engager durablement vos équipes.

Au bout d’un an, l’inbound recruiting réduit le coût d’acquisition des candidats de 85% (Hubspot)

#2 S’infiltrer dans le tunnel de conversion 💎

(Lien vers la newsletter n°2)

En marketing, le tunnel de conversion permet de suivre les étapes du prospect avant de devenir client : découverte, comparaison, décision, recommandation.

Appliqué aux ressources humaines, j’identifie 4 étapes pour passer d’inconnu à un collaborateur ambassadeur, en devenant progressivement visiteur, candidat et employé.

Tunnel phase 1 : Attirer 🧲

Que vous le vouliez ou non, votre entreprise possède déjà une marque employeur

L’erreur la plus commune consiste à la confondre avec la marque recruteur ! Non, la marque employeur n’est pas uniquement est un outil de séduction, elle doit avant tout correspondre à vos collaborateurs. Elle doit donc être :

  • Authentique : le reflet de ce qui se passe dans votre entreprise, 
  • Différenciante : ce qui vous rend unique,
  • Adaptée à votre cible : que vous aurez préalablement définie,
  • Illustrée par des preuves : la transparence prime. 

Une fois établie, vous allez communiquer votre identité au travers de contenus digitaux et physiques.

Tunnel phase 2 : Convertir ⏳  

Ces contenus vous rapporteront de nombreux visiteurs et, pas n’importe lesquels, un trafic qualifié : qui correspond parfaitement à votre cible de candidats.

Mais cette audience vous sera peu utile si vous ne la transformez pas en candidatures.

Vous devez donc entretenir votre relation avec votre audience :

1. Obtenez les coordonnées de vos visiteurs, 

2. Adressez-leur du contenu personnalisé pour les convaincre de postuler.

#3 La lumière au bout du tunnel 

(Lien vers la newsletter n°3)

Après avoir capté l’attention de vos postulants, vous devez optimiser les chances qu’ils acceptent de vous rejoindre.

 

Tunnel phase 3 : Recruter 🎈 

L’expérience candidat débute de la lecture de votre offre d’emploi et se poursuit avec :

  • Un process de recrutement transparent et simplifié,
  • Un parcours dynamisé proposant une expérience différente,
  • Un suivi étape par étape à disposition du candidat,
  • Une réponse personnalisée et soignée pour chacun* !

Pour vos futures recrues, le pré-boarding commence ici !

L’absence de communication entre la promesse d’embauche et le jour J vous évitera un lapin le jour présumé de l’intégration.

Et pour les candidats non retenus, leur laisser une bonne image vous permettra de les conserver en vivier.

 

Tunnel phase 4 : Fidéliser 🏆 

1 collaborateur sur 5 rompt sa période d’essai dans le premier mois

L’onboarding est le premier défi de la fidélisation !

Quelques bonnes pratiques :

  • Facilitez les démarches liées à l’arrivée,
  • Alimentez le nouvel arrivant jusqu’à son premier jour,
  • Préparez sa journée d’accueil, en incluant son manager,
  • Accompagnez sa montée en compétences,
  • Réalisez des points d’étapes tout au long de son intégration.

La gestion de carrières doit plus que jamais être recentrée sur l’accompagnement des individus.

Il n’existe plus de parcours d’évolution type, chacun a une vision de son épanouissement professionnel qui lui est propre : plus nécessairement ascendante et linéaire.

Vous disposez de nombreuses informations permettant de proposer des parcours sur-mesure : entretiens annuels, entretiens professionnels, revues de personnel… 

Ne négligez pas l’exploitation de ces datas et optez pour des RH de proximité : pour avoir une parfaite connaissance de vos collaborateurs et leurs aspirations. Personnalisez au maximum la gestion de carrières.

⚠️ De ces 4 phases du tunnel découle le programme de ma formation à l’inbound recrutement.

Elle reste disponible tout l’été – en e-learning – si vous souhaitez découvrir toutes mes clés pour attirer et fidéliser les meilleurs, depuis les cocotiers ! 🌴

 

#4 Un offboarding réussi : Vivier de candidats infini 🎶 

(Lien vers la newsletter n°4)

Vous déployez beaucoup d’énergie pour attirer, recruter, fidéliser la perle rare… ne gâchez pas tous vos efforts lorsqu’elle décide de vous quitter !

Un salarié en phase avec votre cutlure, vos valeurs, vos produits… ne cessera pas de l’être, même s’il vous a quitté.

L’offboarding est la dernière étape de l’expérience collaborateur, mais ce n’est pas la fin de la relation, au contraire !

5 conseils pour un départ réussi :

  1. Créez un parcours dédié : avec un échange RH pour connaître le contexte de départ et informer le collaborateur des étapes,
  2. Formez les managers : voir partir un membre de son équipe n’est jamais simple, il y a une rupture du contrat psychologique – qui peut être accrue en cas de management intergénérationnel – accompagnez-les avec de bonnes pratiques,
  3. Communiquez sur le départ : en interne comme en externe peut rassurer les clients et partenaires comme les collègues,
  4. Saluez votre collaboration : attribuez une ultime reconnaissance (publiquement c’est encore mieux) pour le remercier,
  5. Entretenez le lien : ainsi votre ex-collaborateur continuera de parler en bien de votre entreprise (sa parole aura encore plus de crédibilité aux yeux des candidats), voire même de vous recommander des profils,

et peut-être même qu’il pourrait revenir frapper à votre porte ! 🙃

#5 La voix du coeur : la parole des ambassadeurs 📣 

(Lien vers la newsletter n°5)

Les messages sont 24 fois plus partagés lorsque ce sont les salariés qui les publient

L’employee advocacy, où mobiliser vos équipes pour relayer les messages de votre entreprise, présente de nombreux avantages :

  • Gagner en visibilité : vous touchez ainsi un public plus large (les abonnés de vos ambassadeurs) et augmentez la portée de vos publications,
  • Crédibiliser le message : la parole de vos salariés est jugée plus authentique,
  • Développer l’engagement et la fierté d’appartenance.

Vous pouvez aussi bien confier une mission digitale à vos ambassadeurs (réaliser des posts sur leurs réseaux sociaux) que relationnelle (intervenir dans les salons de recrutement et répondre aux questions des candidats).

Les 3 facteurs clés de succès

  • Formez vos ambassadeurs à l’utilisation des réseaux sociaux, à utiliser une expression impactante à l’oral comme à l’écrit…,
  • Outillez-les grâce à une charte à laquelle se référer, une bibliothèque de posts en cas de panne d’inspiration, un canal de communication interne à la communauté,
  • Valorisez le temps et l’énergie dépensés !

#6 Le talent nurturing : nourrir vos candidats sans les gaver 🦆

(Lien vers la newsletter n°6)

Grâce à la publication de contenus, vous vous constituez un vivier de candidats potentiels, à mobiliser lorsqu’une opportunité se présentera. L’inbound vous évite de sourcer pendant des heures, de recruter dans l’urgence et bien d’autres mauvaises surprises…

Mais c’est un processus qui peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois…

L’enjeu du talent nurturing est donc de rester dans la tête du potentiel candidat pendant tout ce temps !

3 étapes pour engager une relation de confiance :

  1. Entrez en relation : premièrement, obtenez les coordonnées de votre candidat potentiel et ses préférences de communication : e-mail, SMS, WhatsApp, Messenger,
  2. Communiquez régulièrement : adressez-lui du contenu, le plus en adéquation possible avec ses attentes, pour l’encourager à passer à l’action : postuler,
  3. Scorez efficacement : votre vivier va progresser dans le tunnel de conversion à un rythme différent. Pour savoir quand? et quoi? leur adresser, déterminez un degré de qualification pour chaque prospect (lead scoring) en leurs attribuant des points en fonction de leurs actions.

#7 Le roi des recruteurs : le collaborateur – coopteur 🦸🏻

(Lien vers la newsletter n°7)

La cooptation permet d’atteindre le réseau de vos collaborateurs pour recruter à moindre coût, encore plus directement que l’ambassadorat.

Qui mieux que vos équipes pour décrire vos opportunités et le quotidien au sein de votre structure ?

La recommandation permet de :

  • Attirer des profils passifs 🔒 auxquels vous n’auriez pas eu accès seul,
  • Gagner du temps 🕰️ dans l’identification du candidat et le process de recrutement,
  • Engager durablement 🔗 les cooptés qui vous rejoignent pour les bonnes raisons,
  • Un ROI puissant 💰 grâce à une absence de sourcing, une pré-sélection simplifiée et turn-over divisé par 23,
  • Impliquer vos collaborateurs 😍 les coopteurs se sentent valorisés de pouvoir contribuer à l’évolution de leur entreprise.

Personnellement, dès la première année j’ai divisé par 5 le coût moyen de mes recrutements.

#8 La création de contenus pour les nuls 🤓

(Lien vers la newsletter n°8)

Que ce soit pour :

  • attirer de nouveaux candidats (passifs), 
  • nourrir vos viviers, 
  • maintenir le lien avec les anciens,
  • alimenter vos ambassadeurs…

la rédaction de contenu est incontouranble en Marketing RH.

Mettre en place une stratégie de contenu :

  1. Auditer l’existant pour réutiliser (ou non) d’anciens éléments,
  2. Définir vos cibles afin d’adresser le bon contenu à la bonne personne, dans le bon timing.
  3. Orchestrer vos publications à l’aide d’une charte graphique et d’un calendrier éditorial,
  4. Mesurer la performance de vos réalisations en fonction de vos objectifs,
  5. Produire et recycler vos contenus,
  6. Diffuser sur les bons canaux.

⭐ BONUS ⭐

Vous me l’avez demandé, voici le lexique des principaux termes Marketing RH à connaître.

 

La base 🤎

 Inbound recruiting : promouvoir, de manière quasi-personnalisée, sa marque employeur auprès des candidats en leur adressant des contenus au plus près de leurs attentes (inspiré de l’inbound marketing).

 Tunnel de conversion : modélisation des différentes étapes par lesquelles doit passer un prospect afin d’accomplir un objectif (souvent dénommé funnel).

 Persona : personnage semi-fictif représentant l’ensemble des personnes qu’une entreprise cible. En marketing RH, c’est le portrait robot du profil idéal.

 Lead : contact commercial, c’est-à-dire un client potentiel (prospect) dont l’intérêt pour l’offre est plus ou moins avéré. En RH ce sont nos candidats potentiels : nos personas qui ne sont pas encore passés à l’action de postuler (la phase 1 du tunnel)

Mode Growth Hacker activé 🚀 

 Lead nurturing : maintenir une relation marketing avec des prospects qui ne sont pas encore assez matures pour une action de vente, pour les faire progresser dans le tunnel de conversion. En marketing RH on parle de « talent nurturing » : proposer du contenu à ses leads pour les inciter à candidater.

 Lead magnet : contenu premium qui apporte de la valeur au prospect, en échange de ses coordonnées (justement pour le « nurturer).

 Marketing automation : scénarios automatisés pour diffuser les bons contenus, aux bonnes personnes et au bon moment.

 CTA (Call To Action) : outil – souvent un bouton – employé pour inviter un visiteur à agir de façon immédiate (s’inscrire à un webinaire, une newsletter, candidater, acheter…).

 Landing page : page web publicitaire (bien rédigée !) vers laquelle renvoie le clic de l’internaute sur le CTA. Ce peut être une offre à condition qu’elle soit C A N O N !

 AB testing : comparer 2 versions d’une même variable.

 Copywriting : art d’écrire des textes percutants.

 

Geekerie 🤓

 Trafic : nombre de visites et visiteurs d’un média (site, page d’un réseau social, annonce…).

 SEM (Search Engine Marketing) : techniques marketing visant à améliorer la visibilité sur les moteurs de recherche.

 SEO (Search Engine Optimization) : technique « naturelle » qui permet d’améliorer le référencement d’un site, gratuitement.

 SEA (Search Engine Advertising) : technique de référencement payante via la publicité diffusée sur un moteur de recherche.

 Netlinking : augmentation du nombre de liens hypertextes menant vers un site web afin de démontrer sa popularité.

 Backlink : lien qui permet d’envoyer un internaute d’un site web A vers un site web B.

 

Au cas où, pour les non-RH

 Marque employeur : c’est l’image qu’ont de vous vos employés et les candidats, la façon dont ils parlent de votre entreprise. 

 Pré-boarding : période débutant lorsque le futur arrivant accepte votre promesse d’embauche et jusqu’à son premier jour de travail.

 Onboarding : processus d’intégration mis en place à l’arrivée du nouvel employé.

 Offboarding : période précédant le départ, souhaité ou non, d’un collaborateur.

 Expérience collaborateur : ensemble des interactions et expériences vécues par un collaborateur au sein de l’entreprise, dans les moments clés de son parcours comme dans son quotidien professionnel, de son recrutement jusqu’à son départ.

 Gestion de carrières : projection dans le temps d’un collaborateur, en fonction de ses compétences actuelles, ses aspirations et les besoins de l’organisation.

 Symétrie des attentions : principe signifiant que la qualité de la relation entre une entreprise et ses clients est symétrique de la qualité de relation de cette organisation avec ses collaborateurs.

 Cooptation : faire appel au réseau de ses collaborateurs (les coopteurs) pour recruter des candidats (les cooptés).

 Employee advocacy : stratégie marketing par laquelle une entreprise mobilise ses salariés pour devenir les ambassadeurs de sa marque.

 Personal branding : consiste pour un individu à promouvoir lui-même son image et ses compétences.

Au plaisir de vous retrouver dès la rentrée,

ou avant si vous décidez de profiter du calme de l’été pour suivre ma formation à l’inbound recrutement, elle et moi restons disponibles. 🌞

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

#7 – Récompenser vos meilleurs recruteurs 💵

#7 – Récompenser vos meilleurs recruteurs 💵

Il y a 4 ans j’ai adopté le moyen le plus efficace pour recruter les meilleurs.
Une fois de plus, c’est une méthode inspirée du marketing client.

Si je vous dis recommandation, affiliation, parrainage… vous me répondez ?

Cooptation !

Bien joué, ce n’était pas si évident 😁

Coopter signifie recommander une personne de son réseau pour un poste au sein de son entreprise. Le salarié (le coopteur) vous adresse le profil d’une connaissance professionnelle (le coopté) pour répondre à l’un de vos besoins de recrutement.

C’est un moyen encore plus direct que l’employee advocacy (ambassadorat) d’atteindre le réseau de vos collaborateurs et recruter à moindre coût.

Et pourtant, il est souvent sous-exploité.

Pourquoi recourir à la cooptation ⁉️

Qui mieux que vos salariés pour décrire vos opportunités et le quotidien au sein de votre entreprise ?

La cooptation permet un recrutement authentique et comporte son lot d’avantages.

 

🔒  Attirer des profils passifs

Vos collaborateurs parlent de vous à des personnes auxquelles vous n’avez pas accès en direct. 

Rappelons que 75% des professionnels sont des candidats passifs : pas en recherche d’emploi. Ce public est donc plus difficile à atteindre par l’entreprise.

Si vous avez 50 salariés et que chacun est en contact avec une dizaine de personnes (ex camarades ou collègues, par exemple) : vous aurez alors accès à un vivier potentiel de 500 candidats !

 

🕰️  Gagner du temps

Le lien avec votre entreprise est déjà établi grâce au discours de votre collaborateur. Vous passez moins de temps à présenter l’entreprise et le poste, contre un engagement plus fort de la part des candidats (on observe très peu de désistement ou ghosting en cours de processus de recrutement par cooptation).

1 candidat coopté sur 10 est recruté, contre 1 sur 100 via jobboard, en moyenne.

Le taux de conversion candidatures ➡️ embauches est impressionnant. D’expérience, c’est même 1 candidat sur 6 qui est recruté (avec une politique béton*) + une partie des autres profils pour lesquels il n’y a pas d’opportunité immédiate qui est mise en vivier.

 

🔗  Engager durablement 

Vos salariés connaissant parfaitement vos métiers, les profils proposés sont donc adaptés à votre besoin (cf le taux de conversion ci-dessus). Ce match s’observe également à plus long-terme puisqu’il y a moins de désillusion pour le nouvel entrant. 

Votre collaborateur parle de votre entreprise en toute transparence. Le candidat coopté a donc une vision claire de ce qui l’attend donc s’il décide de vous rejoindre, c’est en connaissance de cause.

43% des candidats cooptés restent 3 ans dans l’entreprise contre 14% pour les candidats recrutés via un jobboard. The social referral

 

💰  Un ROI puissant 

Le sourcing disparait ➡️ puisque le candidat vient jusqu’à vous (#inbound),

La présélection est simplifiée ➡️ au regard de la qualité des candidatures reçues,

Le turn-over à 3 ans est divisé par 23 ➡️ le coût de « l’échec de recrutement » est donc réduit en conséquence. (Etude Careerfy)

Très rapidement, la cooptation est devenue mon canal de recrutement le plus rentable : avec moins de 800€ dépensés par recrutement.

J’ai divisé par 5 le coût moyen de recrutement dès la 1ère année en réalisant 30% de nos recrutements sans sponsorisation, sans cabinet, sans sourcing.

 

😍  Impliquer vos collaborateurs

Le coopteur est valorisé par la prise en compte de son avis et le sentiment d’être acteur de l’évolution de son entreprise.

C’est un puissant levier de fidélisation, à condition de l’informer de l’avancée du processus de recrutement et de soigner l’expérience du coopté, qu’il soit retenu ou non. Vous renforcez ainsi la fierté d’appartenance de vos équipes.

Une politique béton ⭐

C’est une stratégie simple à mettre en place, mais il existe 5 préalables indispensables pour en assurer la réussite :

1. Motiver par la reconnaissance

Si vous souhaitez encourager le plus grand nombre de vos collaborateurs à participer, offrez-leur une prime, des bons d’achats, un abonnement… en retour. À vous de déterminer la valeur et les modalités de gratification.

34% des entreprises versent moins de 500€ mais les primes peuvent grimper jusqu’à +3000€ dans les secteurs les plus pénuriques (audit, IT)

Si vous rencontrez des freins à la mise en place d’une rétribution financière (de la part de votre Direction notamment) vous pouvez verser la prime en deux temps : 50% dès l’intégration, 50% lors de la validation de période d’essai.

Vous observerez rapidement que les ruptures de période d’essai sont bien plus rares pour les collaborateurs recrutés par cooptation : le plus convaincant des arguments.

Pensez à mettre régulièrement à l’honneur vos meilleurs coopteurs en interne : article, prix, interview, événement exclusif, goodies… Ils le méritent. 🏆

 

2. De la transparence sur les modalités de cooptation

Il est crucial de détailler (et formaliser) le processus de recrutement en précisant qui peut être coopté, comment transmettre les candidatures, sous quelles conditions et délai la gratification sera perçue, quels sont vos principaux attendus…

Ainsi le coopteur sait à quoi s’attendre et comprendra plus aisément un rejet de la candidature recommandée, le cas échéant.

 

3. Communiquer avant, pendant, ever ! 

La campagne de communication associée est déterminante dans la réussite de votre stratégie.

📣 Avant le lancement : faites savoir que la cooptation est – désormais – possible et encouragée ! Certaines entreprises refusent d’embaucher des proches ou associent ce type de pratique au « copinage », vos équipes peuvent donc avoir une appréhension si vous ne la tolérez pas expressément. Réalisez plusieurs actions (affichage, événement, mailing) et appuyez-vous sur les managers pour faire passer le message.

📣 Tout au long de l’année : pour ne pas que le soufflé ne retombe, partagez régulièrement vos résultats, des témoignages, les réussites… et mettez en avant les postes ouverts à la cooptation avec un process de transmission de CV simple (la base).

 

4. Offrir le plus grans soin 

Accorder un retour rapide et bienveillant : ce qui devrait être systématique, quelle que soit l’origine de la candidature, mais qui ne l’est pas toujours faute de temps.

L’expérience du coopté doit être encore plus irréprochable que n’importe quel autre candidat, car vous engagez votre image auprès de votre collaborateur – coopteur.

Pensez également à le tenir informé de chaque étape : appel, entretien RH, entretien opérationnel, intégration… pour ne pas qu’il se retrouve en porte à faux si le coopté l’interroge.

 

5. Outiller la démarche

Si vous n’aviez pas encore recours à la recommandation, ou si vous l’aviez laissé de côté, les résultats vont très vite arriver ! Ne vous laissez pas dépasser par le volume de candidatures cooptées, et n’hésitez pas à automatiser le traitement grâce à des outils tels que Keycoopt qui vous permettent de simplifier le process, suivre les candidatures, automatiser l’information du coopteur… L’objectif étant de ne pas perdre en qualité du traitement de la candidature.

🎈 Présentez votre politique de cooptation lors de l’intégration d’un nouveau collaborateur puis lors de la validation de sa période d’essai ! Ce sont deux moments clés, durant lesquels son réseau professionnel est encore tout chaud : ex-collègues, camarades de classe… le timing est parfait pour qu’il parle de vous.

Quels que soient vos moyens et vos ambitions, la cooptation peut se déployer rapidement et facilement. Cependant, elle n’aura aucun impact si elle n’est que surface… Commencez par soigner l’expérience de vos collaborateurs et le bien-être de vos équipes. Seul un collaborateur épanoui dans son entreprise acceptera d’en faire la promotion.

Seul 14% des salariés estiment que le message véhiculé par leur entreprise ressemble à leur quotidien. Etude de Weber Shandwick 

Les stratégies de Marketing RH sont encore bien trop souvent orientées vers l’externe afin d’attirer de nouveaux talents, sans intégrer la dimension fidélisation… Pour être crédible, votre promesse employeur doit être cohérente avec votre culture, vos pratiques et la réalité vécue par vos équipes. 

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Charlène,
Fondatrice de Talent Catcher

 

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